Criteriums Sprints - Vichy 2007 - Les bonus !
Le trajet aller : ou quand le Berlingo prend feu...
Le départ fut laborieux. Rendez-vous donné à l'ensemble des flowers à 8h30 au club, on part quand nous qu'il a dit... Je ferais abstraction du retard quasi traditionnel des plus proches habitantes (c'est bien connu, c'est toujours ceux qui habitent le plus près qui arrivent en dernier ! ).
Mais il a fallu ensuite composer les voitures... Le compte était bon, à priori mais c'était sans compter sur l'erreur du loueur ou plutôt l'oubli des 2 sièges arrière de l'Espace. Donc aller les chercher, revenir et ateler la remorque... Et faire en sorte que toutes les connections veulent bien se faire !
Bref, départ Meyzieu to Vichy : 10 heures tout pile !
Me voilà embarquée à bord du Berlingo de Tibo avec Céline, Mo et Caco.
Aux abords de Saint Etienne, y'a pas à dire, ça pue trop cette ville ! Mais ça pue vachement fort quand même, sûrement l'usine là-bas non ? Beurk c'est horrible une odeur de "polycabornate qui crame" dira Tibo, mais sûr ça me prend à la gorge et Mo me propose déjà un sac plastique... (ben vi c'est comme ça, je suis sensible de la glotte mais rien ne sort à part des bruits de gorge !).
"Thib, t'as mis le chauffage" s'exclame Caco ? "Non j'ai juste coupé la clim"...
"Thib, CA FUME !!!!!"
Sur c'est bien nous qui sommes en train de roussir (enfin surtout les fesses de Caco !).
Ok, autoroute de StE, pas de bandes d'arrêt d'urgence, pas de renfoncement.... AAAHHH !!!!
Ouf un terre plein derrière un virage, warning, braquage, arrêt et à peine quelques secondes pour que nous sortions tous de la voiture !
Tous les sacs sont déchargés pour constater que le Berlingo a fondu comme une voiture de Playmobile au soleil !
Elle pouvait avoir chaud aux miches la Caco !
C'est grâce à une petite culotte Dim bleu pétrole et à la dévotion de Mo pour fournir cet indispensable linge, que Tibo pourra remettre le pot en place !
Quelques kilomètres plus loin, aux abords de Thiers, petite pause café/pipi sur aire d'autoroute.
On repart, marche arrière "BLING"... "Mais Thib, y'avait une voiture derrière !". "Y'a personne dedans ? Elle a rien ?" (le berlingo a une boule d'attache...) et nous voilà reparti à fond les ballons, en pouffant de rire, comme des gamins qui auraient sonné aux portes des voisins...
Les nuits d'hôtel : ou quand Manu en veut à la Terre entière...
Mary m'avait dit, Mary m'avait prévenu... Mais Mary a oublié de me préciser que c'était hyper flippant !
Parce que se retrouver assise sur son lit en début de nuit avec le palpitant qui tambourine à 200, c'est méga stress !
La nuit Manu se lâche, elle engueule, elle s'insurge, elle revendique... De "tu vas la fermer ta grande gueule putain !" à "Ca te va pas ma médaille, t'avais qu'à faire la course à ma place"...
Et si en plus dans la chambre voisine, à 1 heure du matin on s'amuse à ouvrir la porte commune à côté de sa tête...
Moi je vous dis, j'étais contente d'avoir mon lit à l'opposé du sien ! Surtout que c'est pas une ou deux fois dans la nuit, mais plutôt 5 à 6 !
Quand à la chambre voisine, c'est bibi qui s'y colle à frapper à la porte à cette heure avancée de la nuit pour demander un peu de silence... Et bien quand la porte s'est ouverte, ce couple avec 2 enfants, qui venaient "d'arriver" était en train de jouer ! Le père était debout sur un lit ! Et il trouve le moyen de m'agresser...
Ah le respect du genre humain...
La fin des sprints : ou quand Pat se lâche...
Je n'ai jamais eu la gorge aussi sèche après une course, ben c'est que j'ai bavassé dans ma p'tite sono moi !
Alors à peine débarquée, "Papa, paye moi une bibine !"... Je ne saurais dire qui m'a payé les suivantes mais toutes m'ont été offertes !
J'ai eu droit au jeté de barreur avec mise à épaule des filles ! Quel beau vol plané accompagné d'un beau "HHHHHHIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAA".
J'ai couru dans tous les sens (d'après Steph !), suis allée voir toutes les personnes qu'il fallait que je voie...
Et me suis fait un nombre incroyable de "séquences émotion" avec entre autres Emeline, Clémence, Cécile, Evelyne, Raynald et surtout Leslie, Sergueï et Papa...
Bref après un chiffre que je ne peux dévoiler ici de bières ingurgitées, il a fallu prendre le chemin du retour, toujours dans le Berlingo...
J'aurais voulu que la fin n'arrive jamais...