Dangereuse Nature, les risques du sport de plein air...
Difficile de ne pas être boulversée par un tel accident, à la fois si rare et qui peut arriver à tout moment.
J'espère que les responsabilités ne seront pas "couteuses" aux dirigeants bénévoles du club concerné.
Aviron, une sortie qui tourne au drame . . .
Les recherches ont été interrompues hier vers 16 h 30 dans le lac de salagou, les conditions météos ne permettaient plus aux plongeurs de tenter de retrouver une femme de 42 ans, originaire de Canet (Hérault), qui a coulé à pic après une sortie en aviron qui a tourné au drame. Quatorze autres personnes ont en revanche été sauvées après un bain forcé dans une eau qui ne dépassait pas les 8° degrés.
Hier matin, quinze fans d'aviron du club de Mauguio-Carnon se sont rendus au lac du Salagou, pour cette sortie loisirs prévue de longue date. « C'est une sortie qui se fait régulièrement avec des gens d'expérience comme cette dame disparue. Elle en faisait depuis huit ans », explique un membre du club.
Répartie sur trois avirons de yolette conçus pour la rivière, l'équipe
a pris son départ depuis Octon. « A la mise à l'eau, ils étaient dans une zone abritée par les montagnes, les conditions étaient bonnes », raconte un officier de la compagnie de gendarmerie de Lodève. « Mais lorsqu'ils ont décidé de se rendre vers Liausson, le clapotis des vagues était important à cause des rafales de vent. » Tellement important qu'une des embarcations, le Vagalonga, a commencé à prendre l'eau de toutes parts. Les occupants se sont retrouvés à l'eau, l'alerte a été déclenchée et les collègues ont tenté de les secourir mais dans la confusion, avec la forte houle, tout le monde s'est retrouvé dans le lac.
Secourus par pompiers et gendarmes, les quatorze naufragés s'en sont tirés avec des hypothermies plus ou moins importantes. Mais la quadragénaire, qui se trouvait dans le Vagalonga, n'a pas été retrouvée.
« Les recherches vont reprendre demain matin (ce matin) et nous devrons aussi déterminer si la sécurité était conforme à bord des embarcations et s'il y a lieu d'établir des responsabilités », poursuit le gendarme.